Solitaire, insouciant, je m'imaginais vivre Avant de t'avoir vue ; mais vivre c'est t'aimer, Rêver à ton côté, ne jamais te quitter, A toute heure, en tout lieu ne vouloir que te suivre.
J'ai dans le cœur un chant qui résonne et m'enivre, Et ce chant c'est ta voix, tes discours, ton parler, Voix qui ferait Orphée pour un corbeau passer, O son mélodieux qui du souci délivre !
Unique en une vie, un amour si charmant Se présente parfois et transporte un amant. Ambition, honneurs, de la gloire la flamme :
Illusoires bonheurs qui me laissent bien froid ; Mais qu'un regard de toi seulement soit sur moi Et je respire alors le parfum de ton âme.