"Que nous en reste-t-il somme toute aujourd'hui De l'époque où ces lieux nous rendaient réjouis, Du temps où sans façon, sans fard et sans pastiche, Comme un vivant poème aux savants hémistiches, Sans artifice(s) outré(s), ces lieux nous récréaient? ...Loin de nous cependant, le plus petit regret, Et somme toute aussi de la mélancolie, Ils émettent toujours de bonnes homélies... ...hélas...étouffées de nos jours par le bruit Et l'écho par lequel le bruit se reproduit...
Que nous en reste-t-il aujourd'hui somme toute Du temps où la forêt nous gardait ébahis Et somme toute aussi, nous tenait à l'écoute D'un phonème échappé d'un fourré, d'un taillis? O! stance composite émanant des génies, Maintenant censurés à coups de tronçonneuse Qui brouille leur parole - O! combien généreuse- Que nous en reste-t-il de ces lieux, de ce temps? O! Stance composite! O! Poème vivanr! Ne nous en reste-t-il d'autre que des nénnies?"
"Ils tiennent toujours lieux de bonnes égéries Ressassant instamment, et qu'en est-il du temps Où seule la beauté faisait la poésie, Poètes, embroisie et nectar tout autant"! ..."Déjà des méli-mélodies tu te ris; Tu ne te bâtis plus de châteaux ibériques; Pour que de tout ennui s'évade ton esprit, Ecoute disent-ils la divine musique; Sinon Ecourte-là!... Et s'éclipser en douce, Sur le sable muet des plages de silence..."