Bien sûr l’eau ne coule plus Dans les rigoles au cœur de pierre Bien sûr ont disparu Les socles d’or et les prières Bien sûr les âmes ont déserté Les blocs des Esprits Les idoles ne nichent plus au fond des galeries
Mais Petra vit Sa beauté lui survit à l’infini
Et la lumière joue sur les jaunes et les roses Dessine des reflets d’or sur les bords ciselés Habille les tombeaux et les métamorphose Fait battre les veines bleues des djebels désolés
Et le vent se faufile dans les gorges et les niches Caresse les obélisques et adoucie les ombres Fait naitre une musique dans les colonnes en friche Poursuit la Voie Sacrée Se perd dans les décombres