Tu naquis des Titans, Et tu portes comme eux, En une plaie difforme, Le meutre de Zagreus, Fils attendu de Zeus.
Tu contemples en rêvant, Des Océans de cendres, de terreurs et de vents. Perséphone te hante, dans ses troublantes formes. De la Mort et du Temps, te voilà, triomphant, Le Sinistre Olifant.
Tu Guerroies, tu soudoies, Et tues si tu le dois ! En abreuvant de sang tous tes monstres informes, De l'espoir éclatant, Tu effaças l'instant.
Tu invoques les Volcans ! Tu évoques l'Océan ! Tu convoques l'Acier des âmes que tu formes ! Tu espères la Vengeance Et chasser de l'Olympe cette exécrable Engeance !
Descendant de Japhet, qui usa trop la Terre, Retourne en ton Royaume, laisse le Temps se taire, Pour découvrir la Joie, dans ton Silence Sacré. Et trouver ton secret, dans le Rêve que scella, Ourania la Secrète, Déesse du Par-Delà.