Emprisonné de par une solitude mortifiante Et bien lentement en perdre toute raison, Son existence n'est absolument pas gratifiante Sans le moindre remord, il lui offre son abandon.
La froideur de la nuit sombre en est mordante Il erre dans celle-ci comme un pauvre moribond, Les rafales de vent se dévoilent flagellantes En son être, martelé, ne s'écoule plus rien de bon.
La vision, sur l'avenir stérile, en est insignifiante Il le sait, malheureusement, qu'il n'y a plus d'évolution Ses pensées profondes en sont dérangeantes Son corps, nu et sale, en est que trop nauséabond.
Un jour viendra où il sera englouti par une déferlante De la profondeurs des abysses il touchera les tréfonds, Des bas fonds, l’ivresse se fera enivrante et grisante Sa carcasse pourrissante nourrira les poissons.