Quand le soir est passé Qu’après sous la lampe avoir potassé Je m’étends Cultivant alors cet instant propice J’écoute mon corps et le sang battant A ma tempe et lors sensation factice A mon front se dépose Une fraîcheur comme une ombre se pose La colombe Douce pacifique et fragile oiseau La brise de son aile en mon front tombe Et là fait frémir le grain de ma peau.
Sous mon beau ciel d’été L’infini des cieux profonde entité Offre à ma prière Le doux écho d’un vaste bruissement Dieu imperceptible et par la rivière De la pensée mon âme vrai roman Au fil de l’eau s’ébat Au moindre frémissement se rabat Et quand je sommeille J’écoute le bruit du grand univers Et presqu’en m’endormant l’état de veille Privilégié moment poudre d’asters
Absence du sommeil Lors vers trois heures ce n’est plus pareil Car le rêve Immanquablement va se constituer Quand sur l’écran de ma bulle et sans trêve Défilent images à situer Dans un monde onirique Ciselé comme une fresque biblique Oh ! couleurs Vous illuminez ma nuit de tableaux Ostensiblement tirés par bonheur Des circonvolutions de mon cerveau.