Génocide
Et le vent se leva,
Sur la scène du temps,
Le monde fou rêva,
Parmi les flots de sang.
Fantastiques démons,
Gargouilles en folie,
De fiel, et de limon,
Sur un ciel dépoli.
Le rêve au clair obscur,
De l’humain enchaîné,
Parmi les rangs impurs,
De leur course effrénée.
Le souffle de la mort,
Déchiquète le bien,
Le mal prend son essor,
L’univers n’y peut rien.
Les démons de la nuit,
Envahissent l’esprit,
Jetant le mauvais sort,
Sur les peuples qui prient.
Les plaintes dans le soir,
Qu’achève le trépas,
Resserrent l’étouffoir,
Sur des mea-culpa.
Le métal et le feu,
Assassinent les corps,
En se moquant des Dieux,
Et redoublent d’effort.
Tout ce sang mélangé,
D’une seule lignée,
Ne peut-être vengé,
Sans être désigné.
Hommes de même sang,
Tués par leurs amis,
Un régime puissant,
La folie d’un pays.
L’enfer a fait son choix,
En étalant la mort,
Sur les frères aux abois.
Inévitable sort.
06/05/2018