Apocalypse
Le ciel s’ouvre en deux
Sous les cris des vivants,
Remonte jusqu’au Dieu,
Dans un ultime adieu
L’eau gonfle sous le vent,
Emporte dans ses flots,
Les parcelles du temps,
Où la vie n’a pas mots.
L’éclair éblouissant,
Frappe le sol désert,
Dans l’éther rougissant,
Le feu, maître de l’air.
Le monde se détruit,
Sous la force obscure,
Annihilant toute vie,
Au monde évanoui.
Lumineuse clarté,
Rayonnante beauté,
Prenant en aparté,
Noir de la vie ôtée.
Les âmes déchainées,
Fusionnent en liberté,
Dans l’espace, enchaînées,
Au néant concerné.
Il n’y a plus de temps,
Aux heures du passé,
Imposant au présent,
Le flux des trépassés.
Pour une fois unis,
Fusion d’eau et de feu,
Les éléments brunis,
En détruisent les lieux.
Le soleil, explosé,
Assèche la terre,
Calcinant les croisées,
Des montagnes et des mers.
Le monde en galaxie,
Projette l’infini,
Il n’y a plus de vie,
Où l’Humain est banni.
24/05/2018