La marmotte
La marmotte au soleil,
Sèche ses longs poils roux,
Veillant sur le sommeil,
Des petits du dessous.
Campée sur ses pattes,
La tête en mouvement,
A gauche et à droite,
Elle épie patiemment.
Dès qu’un intrus paraît,
Un sifflement strident,
Envahit les orées,
Et les glaciers fondants.
Vive comme l’éclair,
Elle fuit dans le sol,
Trouve sa paillère,
Ancrée dans le sous-sol.
Elle attend le moment,
Où l’espace reprend
Son aspect accueillant,
Sur l’aire transparent.
Reprend le mirador,
Surveille sa lignée,
Qui se jette au dehors,
Dans leur coin assigné.
Joue dans l’herbe glacée,
Guettant aux alentours,
Si le danger passé,
Ne fait pas demi tour.
Les pattes de devant,
Croisées contre elle,
Droite, se raidissant,
Elle scrute le ciel.
Décrivant de grands ronds,
Le grand aigle descend,
Scrute les environs.
Et les jeux incessants.,
L’alerte est donnée,
Et comme par magie,
Les lieux se sont vidés,
Effaçant toute vie.
Toi marmotte d’amour,
Gardienne des vallées,
Dans la fraicheur du jour,
Je ne peux que t’aimer.
24/05/2018