Assis au bord de l’onde Aux confins de ce monde Nous regardons au loin En nous tenant la main Nos yeux se perdent à l’unisson Dans l’infini de l’horizon D’une mer intérieure indéfinie Pourtant essence de notre vie. Les vagues nous contemplent sans cesse Elles observent notre tristesse Tristesse des amants prisonniers, Oiseaux en cage qui ne peuvent voler Pourtant, juste à coté est amarré Au ponton, un bien joli voilier Un magnifique bateau blanc Qui tend ses voiles rouges au vent Au mat flotte le pavillon du bonheur Arborant ses belles couleurs Frappées d’un aigle d’or. Ce navire se nomme « MILOSC », il dort ! La houle tire sur les amarres à tout casser. Et si nous le faisions naviguer ? Mais… Des nœuds serrés par le temps, Et par le sel, durcis au vent Nous retiennent obstinément à quai ! Nous rêvons tout éveillés, pourtant De croisières aux confins du temps, De liberté, d’amour, de beauté Mais nous ne pouvons…que rêver ! Que faire des ronds dans l’eau. Notre Amour pourtant si beau Comme ce bateau, ivre d’espace Désire larguer ses amarres de glace Pour entamer un voyage si beau Au fil de l’eau.