C’était quoi ce truc-là qui nous faisait penser ? Qui nous faisait aimer, qui nous faisait chialer, Des bourrasques d’idées, que la vie reliait Et sur les désespoirs et sous les coups de pieds ! Dans les cogitations, à des indigestions, Quelquefois quelques mots seulement à garder, Les plus précieux trouvés… Au gré des discussions.
Amour, fraternité ! Que de mots galvaudés !
J’écoute « Spider’s Web », de Katie Melua, Des fois je pense à tout, des fois je pense à toi, Des fois je pense à rien et je vais me jeter !
Dérisoires espoirs, qui vont se diluer, Sur le flot des échos qui déforment les mots. Et puis plus fort que tout, Par-dessus des montagnes qui faisaient le dos gros, Musique pour le coup… Laisse tomber les mots ils sont éberlués !
Amour, fraternité ! ça les faisait marrer,
Quand ils se rassuraient dans leurs cages de verre, Je les voyais tu sais, Qui donnaient des conseils qui jetaient des prières…
Il y avait deux cent mecs qui mourraient en Irak ! Pour la bonne conscience ça fait un peu désordre…
Fraternité, amour, ça te donne le trac,
Quand tu vois les idées comme elles peuvent tordre !
Dans la paix je retrouve des choses qui sont vraies… Dans les guerres je vois des chances massacrées !