Avec des prénoms
Avec des prénoms, faire des poèmes,
Ceux-là qui sont là, qui résonnent en joie,
A l’oreille des souvenirs bohèmes
L’amour se place où il se doit.
Où tu entends le mieux ce qui monte de toi, et de personne d
Mais il faisait des murs, et je faisais des ponts. On ne s’e
Dans la sollicitude des questions et puis des réponses
Qui ne sont pas des réponses
Et puis toi, quelque part, va savoir où
A écrire ou à lire, à rêver des raisons
Avec des prénoms, faire des poèmes,
Ceux qui viennent au cœur, naturellement,
A l’oreille des souvenirs bohèmes
Ca va faire des jaloux évidemment
Il manquerait si peu, si peu, tellement peu,
Ou d’une humble étincelle, de trois fois rien du tout
Pour allumer un peu de feu
Dans nos igloos.
Mais tu sais
Les passions les saisons les interprétations les injonctions
Pleuvaient en avalanches partout sur le parquet
Qui en était saturé de réponses aux questions.
Des mots pour se comprendre,
Des mots pour se méprendre,
Des mots pour se tuer
De vrais mots pour s’aimer.
Avec des prénoms, faire des poèmes
Avec des visages dans leurs plus beaux gestes,
Quand ils resplendissent, comme des diadèmes
La joie dans le cœur d’un instant le zeste.
Parmi les faux-culs, retrouver l’ami
Qui n’a pas trahi, au fil des années,
Qui est resté debout, qui a le sens aussi
De la mesure mesurée.
J’ai pas fait Sorbonne, j’ai même rien fait
D’autre qu’observer des observations
A leurs plus chères convictions
J’ai vu comment ils y tenaient.
Et j’ai tenu la main d’une femme amoureuse
C’était loin dans le temps, c’était loin dans le vent,
La mer levait, tumultueuse,
Ses embruns sur nos peaux pour imprimer le temps.
Et puis ces souvenirs éclairés de bonheur !