Tu as appelé partout, personne n’a répondu, A l’écho mortel de l’ennui. Tu demandais si peu, une voix juste un peu, Au fond de ton oreille pour apaiser la nuit, Croire encore que des feux Peuvent ne pas s’éteindre si l’on souffle dessus.
Mais c’était le silence vidé de toute voix, Pur et dur comme il sait parfois, Tu demandais si peu, un mot aurait suffit, Au fond de cette nuit qu’on raconte des fois, Où plus rien d’espoir n’est permis, Qu’une étincelle encore peut tout faire ! Comme quoi …
Patience, Dans l’azur il y a des mouvements D’un audacieux tempérament.