Et le long de la Seine sur les berges qui passent, Houle d’humanité, comme voyait Doisneau, L’histoire d’un instant saisit, que tu ramasses Pour en faire un tableau qui plairait à Cocteau. Roulent les mots du cœur, ou ceux de la cervelle. Ils vont de cruautés en douceurs impalpables, En d’infâmes gâchis ou de pures merveilles, En humbles serviteurs ou en bruits incapables.
Et le long de la Seine sur les berges la nuit, Quand Paris s’illumine et respire un grand coup, Les mots des amoureux, ils parlent poésie, De bonheur infini qui dure jusqu’au bout. Roulent les mots du cœur, ou ceux de la cervelle, Dans un bon équilibre quelquefois pour le mieux. Et le long de la Seine, sur les berges à Grenelles, Coule de la tristesse, le Pont-neuf est bien vieux !
Et le long de la Seine sur les berges qui passent, Houle d’humanité, comme voyait Doisneau, L’histoire d’un instant saisit, que tu ramasses Pour en faire un tableau qui plairait à Cocteau.