Là, pendant ce temps-là
C’est là, à ce moment où l’on parle, ce soir,
Que l’univers entier se joue de ses splendeurs,
Dehors, la lune,
Et les milliers de tonnes des problèmes du monde.
J’entends, ton rire,
Qui me redonne force en ces moments d’ennui,
En ces moments pépères où le monde est bien triste,
J’y vois bien le soleil, j’y vois aussi des limbes. !
Là mais j’entends ta voix, c’est comme du nectar,
Pas comme ces vampires toujours mal fagottés,
Pas comme ces rhinites, qui font parler du nez,
Pas comme tout cela banal à en pleurer !
C’est là, à ce moment où l’on parle, ce soir,
Que je retrouve un peu de ce goût naturel,
Un rien d'espoir de joie, qui s’emmène en courant,
Et une permission ; celle d’en profiter !
Les vandalles ont pillés les ports les plus jolis, tu sais,
Mais ils connaissent rien des lieux qui sont secrets :
Comment ça partager ? Le partage est sacré !
L’autre il avait ses dieux, ses joujous ses brocantes,
J’en ai soupé longtemps des faux-semblants ignobles,
Les amis sont tombés. Il est resté les vrais !
C’est là, à ce moment où l’on parle, ce soir,
Que je comprends l’amour lorsqu’il est vérifié !
Des mots sans travestis, l’humaine performance,
De glanner des pépites pour en faire un tas d’or…
A toi, pour toi, ce soir,
Le meilleur de la vie autant qu’il est possible !