C’est pas facile, non, d’aller sur cette mer, Houleuse, De ramer dans des jours aussi gros que des vagues, Clameuses, Quand on a sur la langue des goûts d’embruns amers, Coriaces, Un regard qui voyage où des idées divaguent, Qui passent.
Pas facile toujours, d’avancer dans l’ornière, Du cœur, De répéter les mêmes choses, En chœur, Et la musique débonnaire, Fameuse, Qui fait des codas dans la prose, Fumeuse.
Tu as vu un peu, dérrière l’arbre, Une forêt vertigineuse, Quelle galère ! C’est l’antichambre, De découvertes fastidieuses. Tu as vu un peu, dérrière l’autre, Tout ce qu’il y avait de caché, Quelle surprise ! A qui la fautre, Si les ego sont ensachés ?
Verse encore des phrases excentrées, Où l’on peux se désaltérer.