Une odeur de papier
Des cahiers de brouillons pour y glisser des mots
Pour y glisser des rêves,
Et tous ces trucs réels jusqu’à l’imaginable…
Dans l’odeur du papier
Et dans celle de l’encre
Ces pages brouillonnées qui n’ont rien de bristol…
Il y avait un Noir, il s’appelait Ray Charles,
Qui connaissait la vie jusqu’au bout des musiques !
Il y avait de tout, j’te dis, et mêmes encore des guerres,
Dans cette préhistoire qui n’en finissait pas…
Les regards se croisaient, à l’affût d’espérances…
C’est fou dans le métro combien il y a d’histoires !
A l’affût d’un peu ça, qui donne des frissons,
Aux cœurs qui se réveillent à force d’hiberner…
Tu comprendras un peu de ça, toi, cheminant
Sur les plages du Var, en sachant où tu marches…
Et de ce prodigieux chemin, que tu connais,
Où le vent balaie tout des surfaces des choses… !
Mais oui, j’ai bien compris tes mots, reçu l’idée
En plein dans le soleil de cette journée chaude,
C’est vraiment une joie pour moi, je te promet,
De savoir où tu vas, et comme tu le fais !
Des cahiers de brouillons pour y glisser des mots,
Pour y glisser des rêves,
Et tous ces trucs réels jusqu’à l’imaginable..
Dans l’odeur du papier
Et dans celle de l’encre
Ces pages brouillonnées qui n’ont rien de bristol…
Ecrire pour quoi dire, écrire pour quoi faire ?
Tu sais plus que cela, que de pauvres alphabets,
Musicien de l’instant, quels sont tes potentiels
Quelles sont tes limites et quels sont tes trésors !
C’était lointain déjà, l’image d’un début,
Et de drôles de choses et de drôles de trucs…
Ça chauffait de partout, le baril était cher,
Tu vois tout est pareil, ça commence à durer…
Mais bon, tu connais ça, maintenant, c’est super !
Envoie-moi des photos de tes plus beaux voyages ;
Je saurai te comprendre à la moitié des mots.
Des cahiers de brouillons pour y glisser des mots,
Pour y glisser des rêves,
Et tous ces trucs réels jusqu’à l’imaginable…
Dans l’odeur du papier
Et dans celle de l’encre
Ces pages brouillonnées qui n’ont rien de bristol…
Sur la plage s’étend, le long de l’Almanarre,
L’envol des flamands lourds roses sur le ciel bleu…
Sur la plage s’étend, le long de l’Almanarre,