J’aimerais, mon amour, te montrer autre chose Que ce corps condamné, où la vigueur a fui Marcher à tes côtés, même en pensée, je n’ose Je voudrais tant t’aimer et le jour et la nuit
Dans ce coma profond où la vie m’a plongé Te sentir près de moi est mon plus grand plaisir Et le goût d’un baiser sur mes lèvres, posé Fait palpiter mon cœur tout tremblant de désir
Si tu savais amour que je n’étais pas mort Que j’entendais tes mots et côtoyais ton âme Que je luttais toujours contre ce coup du sort Que ma grande passion minimisait ce drame
Pour être près de toi j’aurais tué père et mère, Vendu mon âme au diable et trompé mes amis Maintenant tu es là, pour quelque temps j’espère Je t’aime comme un fou, je suis au paradis.