Il s’appelait Martin, le nom qu’on donne aux ânes Ce curé de village, il en souffrait surtout Il s’appelait Martin, le nom qu’on donne aux ânes Les bigotes du CHER en rigolaient beaucoup
Rencontrant Marion au sortir de la messe Le jeune cureton en oublia ses vœux A vingt ans, bien souvent, on a le feu aux fesses La belle était jolie et l’abbé vigoureux
Dans le cabanon noir on aurait dit des bêtes Et leurs cris résonnaient jusque dans les maisons Pouvant mettre en émoi pucelles ou nonnettes Pas une on est tranquille n’habite la région
Pauvre mari cocu, juste sorti de cuite, Son fusil sous le bras, appelant Marion En entendant du bruit, le curé prit la fuite, Mais en sautant le mur y laissa un rouston