J'ai ce si merveilleux plaisir, Cette chance extraordinaire De tout entendre et rien saisir Dans ces beaux mots que je génére. Face au vieux monde millénaire, Pas besoin de tout annoter Ni d'ouvrir un dictionnaire, Quel plaisir de tout répéter.
C'est comme un merveilleux loisir, Pour un perroquet débonnaire De dire sans se ressaisir La parole extraordinaire. De l'enfant à l'octogénaire, C'est fou ce qu'on peut inventer Et, comme chaque congénère, Quel plaisir de tout répéter.
Pas besoin de se ressaisir Devant l'homme mon partenaire, Eprouvant joie ou déplaisir Grâce à mon accent du tonnerre. Mon langage est très ordinaire Car je n'ai rien à inventer Et de pudeur je m'exonère, Quel plaisir de tout répéter.
Princes, souvent je régénère Vos mots que je viens visiter. Créant mon propre imaginaire, Quel plaisir de tout répéter.