J'ai couru toutes les maisons, De la ferme au château typique, Filant à travers les saisons Avec ce noir si fatidique. J'avais un air très diabolique, Comme celui des goudronneurs Pourtant je dis d'un ton critique: Mais où sont les vieux ramoneurs.
J'ai connu les exhalaisons A l'odeur pas très hygiénique, Toutes les sombres fumaisons Et leur senteur peu bucolique. Le fumet n'était pas toxique Mais peu,propice aux doux bonheurs Pourtant je pense, nostalgique: Mais où sont les vieux ramoneurs.
Je fais quelques comparaisons Entre cette époque magique Et notre temps des déraisons A la course si frénétique. Si tout vous semble féérique Au siècle des entrepreneurs, Quant à moi, je dis, l'air caustique: Mais où sont les vieux ramoneurs.
Princes, cessez l'air ironique De ces gens propres et crâneurs Car, malgré tout, je vous réplique: Mais où sont les vieux ramoneurs.