Une femme répand l'éternel maquillage Sur ses traits du matin et sa peau de velours ; Certains n'y voudraient voir qu'un très simple habillage Quand le temps se fait dur et les ans bien trop lourds.
Elle prend très à coeur cette tache importante Qu'impose chaque jour et distribue les soins Qu'exige le miroir car son âme battante Veut freiner chaque année et ses tristes témoins.
Dans la salle de bain, toute une panoplie De produits différents est toujours aux aguets, Traquant le moindre écueil quand tout un corps se plie Aux caprices des mois aux prémices peu gais.
Mais la ride pourtant, sur le joli visage, Vient annoncer soudain comme un vieux paysage.