L’amour ce magicien me suit depuis toujours Avec ses tendres cris et le nom d’une femme, De doux corps enivrants peuplés de mille atours, Ceux qui portent en eux le bonheur ou le drame ; Je les entends encore au fil d’anciens soupirs Tous ces mots échangés, tous ces vieux souvenirs.
Lise apparaît soudain au creux des souvenirs, Tous ceux que je croyais oubliés pour toujours ; J’écoute tendrement ses merveilleux soupirs ; L’amour ce grand coquin était devenu femme Avant que ne soit là, comme un malheureux drame, Dame séparation avec ses vils atours.
Manon a revêtu tous ses plus beaux atours Tandis que sont en moi mille et un souvenirs ; J’ignore où va ma vie entre liesse et drame, Entre simple passade ou amour pour toujours Et je ne pense alors qu’aux yeux bleus d’une femme, L’âme et le corps en proie à de vibrants soupirs.
Marie-Lise est venue, apportant ses soupirs, Sa voix qui m’enjôlait ses bijoux, ses atours ; J’ai cru soudain trouver la seule, unique femme, Celle avec qui j’aurai mes plus beaux souvenirs, Dans cet amour brulant qui durerait toujours, Avec de petits maux mais ignorant le drame.
Maryse est apparue et ce fut le vrai drame ; Dans ses baisers pointus, ses rires et soupirs, Ses grands serments d’amour, ses à toi pour toujours, La passion avait mis d’illusoires atours ; Il n’est resté bientôt que d’amers souvenirs Me faisant redouter l’amour de chaque femme
Claudine m’a séduit comme une simple femme M’offrant son cœur, ses jours, sans fureur mais sans drame Et nous avons bâti tant d’heureux souvenirs ; Aujourd’hui nous vivons entre pleurs et soupirs ; Je la veux toute simple, avec ou sans atours, Car nous nous aimerons, j’en suis sûr pour toujours.
J’ai toujours eu en moi ce rêve d’une femme, Admirant ses atours mais redoutant le drame Quand voguent les soupirs, mêlés aux souvenirs.