Il a vécu son temps, des jours de toutes sortes Qui se suivaient, les nuits et tant d’autres moments Simples ou forts, les instants échauffants, Les très simples bonheurs et les émotions fortes.
Il a vu les soleils et puis les amours mortes, La chanson du désir et tous les grognements Du dépit ; la chaleur et les grands froids mordants Étaient souvent son lot sur la route et ses codes.
Son âme résignée, au bout du long chemin, Voit le départ venir pourtant, toujours serein, Il veut partir sans bruit, la face blêmissante.
Ma dernière heure est là, voilà ce qu’il se dit, À la fin de sa vie, au bout de l’existence, Le vieil homme allongé dessus son dernier lit.