Il a longtemps voué toute son existence À des mois de labeur quelquefois assomants, Sacrifiant parfois tant de jolis moments Aux contraintes de fer d'un rendement intense.
Déployant son savoir dans chaque circonstance, Il a senti son corps surpris par les tourments, Affrontant chaque jour des êtres performants, En n'imaginant pas que viendrait la sentence.
Aujourd'hui le voilà privé de sa raison D'exister quelque part, face au triste horizon Que lui fera l'ennui sous un ciel uniforme.
Privé de son cher job et de son attirail, Il regarde son temps que le néant transforme Et soudain se sent las, le monsieur sans travail.