Le monde est ainsi fait de choses surprenantes Se côtoyant sans fin dans l'étrange pays Où s'offrent aux vivants des présents inouis Mais aussi les fardeaux aux formes consternantes.
Les choix sont si nombreux, les routes étonnantes Pour l'éternel pasant, les yeux grands ébahis, Quand chacun veut sa part des horizons bleuis Loin des orages lourds aux fureurs rémanentes.
L'homme va son chemin en hésitant toujours, Âne de Buridan qui passe tant de jours À faire le bon choix et sans arrêt soupire.
Et le temps qui s'en va le voit encore assis Sur ses réflexions. Le doute est son empire Tandis qu'il pense trop, le ropi des indécis.