J'étais si jeune alors dans mes amours naissantes Quand le hasard t'a mis un jour sur mon chemin, Toi qui surpris mon coeur et caressa ma main Pour un bonheur subtil aux douceurs frémissantes.
Ma vie a succombé dans tes ardeurs croissantes Sur les sentiers brûlants de ce plaisir humain Où je guettais l'espoir de chaque lendemain Alors qu'était venu le temps des remplaçantes.
Mais aujourd'hui pourtant, il me faut déchanter Et tes frasques sans nom savent me dégoûter Par tes folles amours aux cent batifolages.
Tes mensonges sans fin plantent leurs aiguillons Dans mon coeur éploré par tes frasques volages Et je sais que j'ai pris le roi des paipillons.