D'abord ils sont venus, l'allure réservée, Comme de jolis coeurs, juste de temps en temps, Pour nous dire bonjour, sans rester trop longtemps, Troupe de conquérants semblant bien élevée.
Puis ils on transformé soudain leur arrivée En des cris d'animaux et des bruits irritants, Inondant la maison comme des charlatans, Faisant de leur venue une dure corvée.
Maintenant ils sont là du matin jusqu'au soir, Faisant de ce quartier un triste repoussoir Ravivant toujours plus nos instants de malaise.
Tes parents, tes voisins, tes frères et tes soeurs, Comme de grands enfants qui le prennent à l'aise, Se croyant tout permis, jouent les envahisseurs.