De gros nuages noirs couraient dans les espaces ; Jamais on aurait cru qu’arrivait un fléau S’apprêtant à couvrir les terres les plus basses Quand chacun n’y voyait rien d’autre qu’un peu d’eau.
Un vent violent courait par-dessus les campagnes, Grandissant sans arrêt d’un souffle soulevant Bien des objets de terre, au-delà des montagnes, Mais beaucoup n’y voyaient rien d’autre que le vent.
Les tout petits ruisseaux et les grandes rivières Grandissaient drôlement d’un air très anormal ; Si les flots menaçaient cultures et gravières, Beaucoup n’auraient pu voir qu’un orage automnal.
Mais l’inondation, dans ses parcours sauvages, Vient de tout dévaster, semant mort et ravages.