Le poste sans arrêt diffuse sa musique, Des airs les plus connus jusqu'aux nouveaux refrains, Retrouvant ce passé des tout premiers crincrins, Dans mon cerveau, hélas, si souvent amnésique.
Je ressens malgré tout comme un bonheur physique Sortant des haut-parleurs, noyant tous mes chagrins Aux tréfond de mon âme, avec tous ses entrains Que m'apporte toujours ce vrai plaisir basique.
Et soudain le voilà, mon bel air préféré, Témoin de ces bonheurs au goût inaltéré Que je retrouve encore au fond de ma mémoire.
Avec ce son intact et ces mots sans façon, Comme un doux souvenir caché dans une armoire, Elle est encore là, ma très vieillle chanson.