J’ai vu des tas d’enfants qui jouaient dans la rue, Un univers rieur de joyeux polissons Et toute une cité fredonnant des chansons, Loin d’une vieille époque à présent disparue.
J’ai remarqué des gens dans la ville courue, Des visages courtois, heureux tels des pinsons Et puis, dans le lointain, de brillantes moissons, Loin de l’immeuble gris semblant une verrue.
Alors le cœur empli de cette vision tendre, J’ai voulu m’en aller vers eux sans plus attendre Pour rejoindre ce monde aux attraits si charmeurs
Mais dans les derniers plis d’une nuit qui s’achève, J’ai retrouvé le jour, ses premières lueurs, Et j’ai compris soudain que finissait mon rêve.