A dos de cheval Peut-être C’est là que nous trouverons l’essentiel La cohue lointaine Que nous contemplerons Le visage fermé Du haut des plaines Nos faces brûlées Pures poussières humides Nos yeux de jais Vieux rubis dans un cuir échevelé Notre sabre serti de malédictions Incapables de fuir C’est là C’est là peut-être Et là seulement Qu’il nous faudra donner Comme jamais Ce peu de vie qui nous a portés Jusqu’à nos vingt ans.