Les heures en camion Qui crache dans la côte Les heures d’avion D’un continent à l’autre
Le bruit reste Comme une ventouse
Hypnotique Il me perce berce le cerveau plat Le vide et le remplit et le vide
Le bruit reste Broie fracasse persiste et meurt soudain Grave ses entailles vives en mes tempes assoupies
Le bruit reste Craque dure et ravage
Le bruit hors des paisibles instants Se montre cruel quand il m’écrase Et pour lui échapper Je m’envole avec d’autres ailes Vers ce que je ne connais plus