Un extrait de mon livre : '' Et pourquoi pas Narbonne ? ''
Dilution
On ne peut pas dire que j’aime le pastis, pourtant je Serais presque en voie de l’adorer. Certainement pas les premières gorgées, pour moi Trop saturées d’alcool, mais la suite… Une fois la bouche fortement imprégnée quand je Rajoute, verre après verre, de l’eau glacée servie Dans une carafe jaune marquée « Ricard ». Des papilles agacées d’anis naît une impression D’en dessous de zéro, l’eau glacée se transmutant En glace chargée diablement et irrémédiablement En fenouil. Celui des garrigues d’ici savouré aux terrasses de Bars à platanes. L’amour de l’ombre et du froid surgi d’un soleil à Fondre l’asphalte. Refuge frais de l’homme du midi. Havre où l’on reste encore un peu car l’ivresse sait Encore nous y retenir un moment comme une Sirène embrumant notre esprit.