Vous ma si belle inconnue Que mon cœur cherche encore Dans l’absence de votre rencontre Combien de battements interminables Me resterez-vous étrangère.
Vous qui persistez dans mon futur Me faisant languir des demains Dans ce présent au mouvement flâneur Après combien d’aurores ensoleillées M’existerez-vous toute rayonnante.
Vous qui me laissez dans la soif Dans l’immense désert de solitude Combien de mirages de votre oasis Source de votre présence imaginaire Vivrai-je dans l’assèchement.
Moi qui vieillis de chaque instant Que le temps saupoudre à mon destin Usé dans une attente quasi millénaire Au chevet d’une absence tortueuse.
Moi le témoin de votre indifférence Assis au tribunal de mes pensées Coincé par un trop grand désir de vous Sachez que le jour viendra de lui-même Vous qui meublez l’espace de ce vide absolu Vous ma si belle inconnue.