« Mais à tout prendre, qu’est-ce ? » Le présent du futur, Un moment de répit, juste avant la vieillesse, Une larme versée pour un mal-être obscur, Une lente agonie de sa belle jeunesse. Ou bien, Un instant qu’on attend sans jamais le surprendre, Une époque radieuse où l’on deviendra grand. Sans maman ni papa. On ne peut plus attendre, Le temps est bien trop lent et nul ne nous comprend. Ou bien, Je voudrais le figer, cet horizon de larmes, Revenir en arrière, retrouver le berceau. De mon bel avenir, il a perdu le charme, Il n’est plus qu’une impasse qui me mène au tombeau. Ou bien Je connaissais très bien un Erivan Vanier. Descendant des Arviens, il élevait l’arvine, Vrai métier d’avenir, au fin fond de l’Allier, Adorant s’aviner auprès d’une ravine. Ou enfin, Avenir La boule de cristal Survenir Un oiseau matinal Devenir Visage sépulcral Honnir Crépuscule fatal Finir Le silence total.