PARABOLE MATHEMATIQUE
PARABOLE MATHEMATIQUE
Un facteur très commun et sans aucun problème,
Naquit un jour sous X d’une mère inconnue.
Il dériva, très vite, vers des milieux extrêmes,
Manquant d’identité et rêvant d’absolu.
Quant à son géniteur, d’un naturel entier,
A peine son Gauss sorti de la jeune matrice,
Il prenait la tangente et quittait sa moitié
Pour une relation encore en exercice.
Notre facteur trouva bientôt un joli numéro
Au hasard d’un rayon d’une grande surface.
En faisant les racines ou la boule à zéro,
Elle était au sommet, la reine de Laplace.
Ils trouvèrent bientôt leur fonction monotone,
Puis très aléatoire. La folie des grandeurs
Les poussait à soustraire, partout dans l’hexagone,
Des produits remarquables, des tables de valeur.
Entrant par effraction dans les propriétés,
Quadrillant le secteur, ils montaient aux échelles,
S’emparant rondement de tableaux encadrés,
Démontrant, résolus, leur puissance réelle.
Lui n’avait d’intérêt que sa géométrie,
Ses courbes arrondies, ses formes canoniques,
Sa seule perspective était ses symétries,
Son unique raison et sa seule logique.
L’union des deux, ensemble, paraissait infinie.
Se sentant sans limite, ils firent des écarts.
Elle voulait toujours plus, sans règle définie,
Commettant des impairs, s’exposant aux hasards.
Il n’appréciait point ses approximations,
Avec, pour origine, un manque de rigueur.
Il refusa pourtant d’en voir l’implication,
Prouvant à l’évidence son manque de hauteur.
Par un nombre abondant de plusieurs divisions
Ils furent encerclés, et leur foyer réduit.
On les somma alors de régler l’addition
Pour solde de tout compte, tous intérêts déduits.
Le lieu géométrique de ce couple sans grade,
Leur espace réduit, leur élément commun,
Est une aire carrée, pour de longues décades,
Où les jours et les nuits se comptent un par un.
« Méfiez-vous des maths ! », dirais-je en conclusion.
Cette science-là, ce n’est pas compliqué !
Beaucoup d’application, aucune imprécision :
