L’épais feuillage de deux arbres centenaires Succombe au charme enflammé et chaleureux Du galant l’étreignant de ses rondeurs altières, Si fier dans son habit cousu d’or et de feu.
De l’autre côté de ces portiers séculaires, S’ouvre l’univers secret de l’obscurité, Un monde où ne pénètre jamais la lumière, Un endroit où se cachent les âmes blessées
Ou, épris de liberté, les cœurs amoureux, Impatients de goûter à l’ivresse d’amour, Offrent la tendresse à leur bonheur d’être deux, Isolés des regards et des lueurs du jour.
En traversant la frontière de l’invisible, Je te rejoins dans la forêt au bois dormant Pour caresser cette atmosphère imperceptible Et sentir le doux parfum de tes sentiments.