Quand la nuit vous étreint et me prive de vous Je frôle de ma main votre sein libertin, Je m’enivre au parfum de vos longs cheveux bruns Avant de vous couvrir de baisers dans le cou.
A l’heure où l’aube peint les cieux en couleur parme, Une plume de lune au berceau de vos yeux Epie l’instant ému de l’éveil gracieux Pour offrir un aveu au velours de votre âme,
Un visage à mon rêve, un voeu sur votre joue, Vous aimer d’un soupir à vos lèvres cueilli, Goûter aux vertiges des lueurs infinies Disputant au soleil votre regard si doux.
Une larme de vous à la nacre du jour, Une perle d’amour sur un bourgeon de rose, Et je tombe à genoux ; imaginer je n’ose Un éclair de douleur rendant votre coeur sourd.
J’aime les sourires écrits sur votre peau, A la pointe d’un doigt suivre leurs souvenirs, Vos chemins de la vie, ceux de mon avenir, Dessinant sous nos pas des horizons nouveaux.