Dans l’apaisement du soir, j’entends un soupir, Pas un gémissement, pas un cri… un murmure, Un chant ruisselant sous le pont des souvenirs Où erraient nos âmes comblées d’émotions pures.
Serpente entre les pierres de l’amour éternel Le ruisseau de nos sentiments les plus secrets, Frissons de nacre dans le silence cruel De la vie étouffant nos élans passionnés,
Tandis que sur les rives de ce torrent ivre S'égoutte le tumulte de nos émotions. Pourtant, il chante encor notre envie de vivre Dès que le soleil baigne l’or de ses rayons
Dans le miroir où dansent nos âmes jumelles, Nos deux cœurs enlacés depuis la nuit des temps Sautent les barrières et volent à tire d’ailes L’une vers l’autre en suivant leurs chuchotements.
Ce soir, ma peau frémit à l’ombre de ton ombre… Dans l’apaisement du soir, j’écoute les pleurs De ton désespoir m’appeler dans la nuit sombre Tombant au cœur de notre jardin de douceur.