Comme des épis de blé tressés en couronnes, Tu as tissé d’Amour mon Ame intemporelle Qui, reliée aux nuages que tu façonnes, Forme au cou du Temps une parure éternelle.
Tous mes Rêves ont grandi dans la brume bleue Tels des voiles de ciel suspendus au plafond Où s’emmêlaient les sourires, le merveilleux, Le Temps aussi avant qu’il ne tourne plus rond.
Comme des fleurs séchées dans le vase du Temps, Dans le puits du néant, les Rêves, étiolés, Ont glissé le long de l’Amour, agonisant, Rejoignant les Hier sur la lie des regrets.
Dans l’iris du Temps, une larme en reflet, Un Rêve égaré dans le néant de la nuit, Une Etoile qui s'assoupit, désenchantée, Ses éclats de tristesse jetés au fond d’un puits.
L’horloge a tourné ses heures de confusion ; L’Amour, les mots déçus, les aveux oubliés, N’ont pu goûter à l’Univers de la passion : Le Temps a fui et les Rêves se sont brisés.