Il arrive, parfois, de maudire le temps, Ce temps qui se retient pour apaiser l'ombrage Aux reflets hésitants du jugement sauvage De la raison en proie au doute permanent.
Sur le parvis du jour, voleur de nos soupirs, Se réveillent les peurs et les incertitudes D'un nouvel horizon où d'autres servitudes Creuseraient le tombeau de nos plus fols désirs.
Plus que savoir déçu, que chaînes à nos pieds, Faut-il aimer l'amour et ses plaisirs volages Et verrouiller son coeur aux suaves partages Des âmes fusionnées dans des ciels enchantés ?
Le temps s'est écoulé sans un murmure d'air... Que vaut-il, aujourd'hui, à l'heure qui s'empêtre Entre les sentiments que l'espoir enchevêtre Et ceux que le matin empoisonne d'enfer.