Un coeur mis à l’abri de la pluie meurtrière Secoue les résidus de la folie guerrière De vos mots insolents de monarque déchu Qui pointe encor son doigt malgré sa mise à nu.
La torture infligée ne sent plus la souffrance Dans l'offense béante un flux d’intolérance A la mortelle ivresse arrose de poison Le sang la passion le rêve et l’horizon.
D’un côté du miroir vous bavez votre rage De l’autre débordez de tendresse en partage, Pleurez comme un enfant perdu sans son jouet Sachant en fin stratège étreintes récolter.
Si un souffle méfiant secoue votre couronne Sous le masque du dieu grimace la Gorgone Vous jetez votre cri en pâture à l’envi Vos sanglots et soupirs à troubler faible esprit.
Un coeur connaît le prix de votre étrange noce Subit silencieux votre indigne négoce Il sait votre vengeance au programme infamant Témoin miraculé de votre être affligeant.
Incapable d’aimer sans avilir la Femme, Vous cachez vos instincts sous un mot qui se pâme Volé au romantisme au sentiment douillet, Et cueillez la drôlesse aux mailles du filet.
Ce coeur piétiné délaissé dans l’ornière, Survit aux cruautés à la flamme incendiaire Du brasier de l'Enfer, de l’Amour insoumis Qui ne baisse les yeux devant un fol épris.