Dans les ruines de la nuit pâle de sommeil, Tu t’approches de mon visage au teint de lune Et tes doigts, ornés de paillettes de soleil, Eclaircissent avec douceur les mèches brunes
Egarées sur mes paupières apaisées. Tandis que mes rêves voyagent dans mes veines, Tu abandonnes, sur mes lèvres argentées, Un baiser ardent pour peindre la porcelaine
Aux couleurs éclatantes de tes sentiments. Tel un virtuose de la séduction, De tes reflets d’or tu caresses l’océan De mes rêves où s’enlacent nos passions.
Parfois, derrière un nuage tu te caches Et je recherche les éclats de tes sourires Que tu dessines sur ma peau, touches de gouache Dansant sur mon corps étoilé de tes soupirs
Ou bien encore tu suis la mélodie du vent, Chant d’amour aux notes d’ombres et de lumières, Aux douces symphonies de tes chuchotements Et m’éveilles par des étreintes altières.