Quand la nuit des étoiles assoupit l’été Et que s’allume la lanterne sidérale Enrobée des brumes voilant sa nudité Aux yeux fixés sur son intimité astrale,
Comme l’âme d’un élu d’amour se suspend Aux lèvres, gonflées de rêves, de sa déesse Pour admirer la sublimation qui descend : Traînées en or, bronze et vermeil, douce finesse
Des cheveux d’anges, filaments illuminés Ondulant derrière les étoiles filantes, Les élégantes à la chevelure incendiée Hâtent leur traversée du ciel, agonisantes,
Pour s’éteindre bien au-delà de l’horizon Et emmènent dans leur néant les vœux secrets Que les Dieux aux fulgurants éclairs de passion Epingleront au clair de lune, exaucés.