Elle glisse en silence sur la joue matinale Effleure de l’amour son ultime chagrin, La longue cicatrice de l’amer assassin, La rougeur douloureuse de l’aigreur lacrymale.
Et les mots s’entrechoquent dans son âme blessée…
Cailloux et graviers dans la vague infernale Se cognent aux parois d’un coeur fragile et fin ; Du voile déchiré s’égoutte le destin Et remonte le temps jusqu’à l’heure foetale.
Sur le banc des années, une larme a coulé…
Au passé imparfait, la peine maximale ; Accusée de profit, de pillage de biens, Elle connaît le verdict quand sonne le tocsin : Dans les yeux du bourreau, une flamme animale.
