Le printemps chante clair mon âme est radieuse Cruelle est votre absence en ces jours fastueux Où le bonheur se lie aux soupirs harmonieux Pourquoi votre refus à me connaître heureuse ?
Pourquoi me laisser choir comme vieille chaussette ? Vous ai-je desservi pour ainsi me bouder Ou seul mon coeur en pleurs suscite en vous l'attrait ? N'avez-vous pas envie de me suivre à la fête ?
Je vous sais entêté capricieux et volage Taquin et libertin ô combien enfantin Et comme tout enfant que le temps ne retient Vous ne souffrez point de l'impatience de l'âge.
Ne vous éloignez pas votre abandon me gêne Demeurez infidèle à la joie de mes yeux Mais soyez attentif à la couleur des cieux J'aurai besoin de vous pour essuyer ma peine.
Un jour vous traduirez ma passion et mon rire Je saurai vous écrire et vous faire danser Nous serons tous les deux symboles de gaieté : Vous le mot moi la plume enlacés au délire.