Elle est celle pour qui il croquera la pomme, Celle pour qui il a écrit ses plus beaux vers ; Elle est sa Muse, son Eve, son rêve d’homme, Elle est le paradis au bout de son enfer.
Combien de fois a-t-il dénoué ses cheveux, Cette longue chevelure au parfum d’amour A qui il confie l'émoi glissant de ses yeux Comme une rose accueille la rosée du jour ?
Il ne peut oublier la douceur de ses mains, Si longues, si fragiles mains de dentellière Qui embrasent son corps jusqu’au petit matin Et le font voyager au pays des lumières.
Elle est celle pour qui il croquera la pomme, Celle pour qui il a écrit ses plus beaux vers ; Elle est sa Muse, son Eve, son rêve d’homme, Elle est le paradis au bout de son enfer.
Combien de fois du désir est né le plaisir, Lente envolée vers les cimes du bonheur Où le vent murmure et chante leurs soupirs, Où le temps se suspend au bord de leurs deux cœurs ?
Il ne peut oublier la chaleur de son corps, Ce corps épousant le sien à n’en faire plus qu’un, Leurs deux vies unies à jamais au même port… Elle est sa Muse, son Eve… amour sans fin.