Le soleil, derrière les dômes ensablés, Offre sa rondeur d’or à mes yeux aveuglés Par les éclats d’amour de son infinitude Et sourit au ciel dans sa nuit de solitude.
Enraciné dans les entrailles du désert, Un palmier contemple ce ballet de lumières, Conscient qu’il ne touchera jamais cette étoile De la pointe de ses branches qui se dévoilent.
Dans la plénitude de cette immensité Faite d’ombres, de lueurs vives ou blutées, L’arbre solitaire s’accroche encor à l’espoir D’entrouvrir la page où s’écrivait son histoire.
Le soleil agonise sur le flanc de la dune Et la lumière pâle et argentée de la lune Baignera le sable de ses froides couleurs. Un jour de plus sans avoir goûté au bonheur…