Ce soir, le sommeil paresse pour s’endormir, Trop lourd de l’absence de tes mots inspirés Et désespérés –odieux instants du partir Où s'étendent nos baisers aux miels étoilés-.
Quand s’éveille le sommeil en mon corps brûlant Et cherche ta peau au cœur de la nuit de soie, J’épouse ton bonheur jusqu’au soleil levant, Ma flamme embrasant tes sens -hymne à la joie-.
Quand tes mains et tes lèvres soulèvent mes reins Et que ta fièvre tend mon corps vers l’infini, Je t’offre la dentelle des monts olympiens Et, de mon Eden, le rubis épanoui.
Tandis que perle la nacre de mes désirs A l’orée de mon sommeil émoustillé, Je t’emprisonne de mes lèvres, souvenirs De nos tendres envols au plaisir éthéré,
Tu t’enivres à la source de ma passion, Eclaboussures de nos élans soupirés. Sur les draps encore imprégnés de déraison, J’ai envie de hurler ton nom : Eternité